Un écrivain "imposteur" dans une ville sans sexe, dans un pays en perte de vitesse, la Rumbaland. Des livres mort-nés naissent de ses entrailles dégringolées d'homme enceint depuis belle lurette, zut ! depuis belles lunettes. L'homme mène une danse. Cette danse, a-t-elle un nom ? Portera-t-elle le nom de l'homme ? Puisque la danse et lui s'appellent comme des homonymes insatisfaits de la grande tête de l'un et de l'autre : Ndombolo ! Bonne lecture ! Bonne exécution de la danse de Ndombolo, si "imposteresse" fût-elle !
Deuxième jour du treizième mois :
Assistant à la prestigieuse Université de Kinchacha, Ndombolo mariait l’aspect scientifique à celui littéraire en étant écrivain. Écrivain est le plus noble titre qu’un intellectuel puisse posséder. Quoi de plus beau ? La plume, le plumier, l’encre, sont un don de Dieu aux hommes à part, le cas de Ndombolo. Heureux qui comme ce père a un fils écrivain !
Ndombolo écrit un jour, sur sa toile chérie : « Je viens d’être nommé au prix du meilleur roman du Rassemblement des Farceurs Impolis. » Au-delà du talent littéraire, il y a des prix ; certes, un prix ne fait pas toujours un auteur, mais il lui donne une certaine crédibilité. Ce jour-là, tout le monde voulait être comme Ndombolo, le nommé.