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Pius Ngandu

Pius Ngandu Nkashama, né en 1946 à Mbujimayi. Son œuvre, particulièrement abondante, s'enracine dans l'histoire douloureuse de son pays depuis l'indépendance. Il avait commencé par les poèmes de « Crépuscule équinoxial » (1977). Il est aussi un critique littéraire réputé.

Pius Ngandu Nkashama, né en 1946 à Mbujimayi, a étudié à Lovanium, avant de soutenir à Strasbourg en 1981, un doctorat ès lettres sur « Les images cosmiques dans la poésie africaine ». Il a enseigné à l'Université nationale du Zaïre et animé les recherches sur la littérature africaine. En 1982, il a pris un poste à l'Université d'Annaba (Algérie), avant de s'installer en France, à Limoges. Son œuvre, particulièrement abondante, s'enracine dans l'histoire douloureuse de son pays depuis l'indépendance. Il avait commencé par les poèmes de « Crépuscule équinoxial » (1977), avant de publier une dizaine de romans et récits et plusieurs pièces de théâtre. Il est aussi un critique littéraire réputé, fin connaisseur des littératures africaines.

Ses romans, poèmes, nouvelles et récits : « La malédiction » (Roman, Silex, 1983), « Le fils de la tribu suivi de La mulâtresse Anna » (Récit, NEA Dakar, 1983), « Le pacte de sang » (Roman, L'Harmattan, 1984), « La mort faite homme » (Roman, L'Harmattan, 1986), « Vie et mœurs d'un primitif en Essonne quatre-vingt-onze », (Roman, L'Harmattan, 1987) ; « Les étoiles écrasées », (Roman, Publisud, 1988) ; « Des mangroves en terre haute » (Récit, L'Harmattan, 1991) ; « Les enfants du lac Tana » (Récit, Hurtubise, 1991), « Un matin pour Loubène » (Récit, Hurtubise, 1991), « Un jour de grand soleil sur les montagnes de l'Éthiopie » (Roman, L'Harmattan, 1991) ; « Le fils du mercenaire » (Roman, Hurtubise, 1993) ; « Le doyen marri », (Roman, coll. Encres noires, L'Harmattan, 1994) ; « Citadelle d'espoir » (Roman, L'Harmattan, 1995), « Les magiciens du repentir, Les confessions de Frère Dominique -Sakombi Inongo » (Roman, L'Harmattan, 1995) ; « Bidi ntwilu, bidi mpelelu » (Roman tshiluba, Impala, Lubumbashi, 1997), « Crépuscule équinoxial » (Poèmes, L'Harmattan 1977) ; « Mariana, suivi de Yolena et de la Chanson de Mariana » (Nouvelles, L'Harmattan, 2006) ; « La rédemption de Sha Ilunga »(Roman, L'Harmattan, 2007) ; « En suivant le sentier sous les palmiers » (Roman, L'Harmattan, 2009).

Ses théâtres : « La Délivrance d’Ilunga » (Pierre Jean Oswald, 1977), « Nous aurions fait un rêve » (Kinshasa, INA, 1980), « Bonjour monsieur le ministre » (Silex, 1983), « L’empire des ombres vivantes » (Lansman, 1991/2002) ; « May Britt de Santa Cruz » (Théâtre, coll. Encres Noires, 2003).

Ses études, essais, critiques littéraires (liste non exhaustive) : « Écrire à l’infinitif. La déraison de l’écriture dans les romans de Williams Sassine » (Critique littéraire, L’Harmattan, 2006) ; « Les années littéraires en Afrique, 1912-1987 (tome 1) » (L’Harmattan, 2003) ; « Les années littéraires en Afrique, 1987-1992 (tome 2) » (L’Harmattan, 1993), « Enseigner les littératures africaines, aux origines de la négritude, (tome 1) (L’Harmattan, 2000) ; « Mémoire et écriture de l’histoire dans "Les écailles du ciel" de Tierno Monenembo » (L’Harmattan, 1999), « Sémantique et morphologie du verbe en ciluba » (L’Harmattan, coll. sémantiques, 1999), « Ruptures et écritures de violence, Études sur le roman et les littératures africaines contemporaines, critiques littéraires » (L’Harmattan, 1998), « Théâtre et scènes de spectacles, étude littéraire » (L’Harmattan, 1993), « Négritude et poétique, une lecture de l’œuvre de L. Sédar Senghor », (L’Harmattan, 1992).