À Lenfant Noir
À Lenfant noir : Le cri des nations

Dans la nuit du dix-sept, le verbe s’est tu,
Une scène, un souffle ensuite, plus rien.
Simplice, ton feu brûlait dans la nue,
Ta voix portait l’art, la douleur, le lien.
Derrière le zoo, l’ombre a frappé,
Un poète à terre, l’écho brisé.
Lubumbashi pleure, le cœur en friche,
L’art saigne là où le silence triche.
« La vie est une pute », disais-tu fort,
Sans savoir que ce cri ferait ton sort.
Mais tes mots vivent, ton effluve demeure,
Dans nos cœurs, ton feu brûle à tout heure.
Lenfant Noir, que justice illumine ton nom,
Et que ton art détermine le cri des nations.
Powered by Froala Editor