Basi Tokobalaka (Les Femmes que nous épouserons)
Ne te laisse pas séduire par l’éclat d’une nuit, car la lumière d’un vrai foyer se construit dans la patience et la vertu.

Dans l’éclat des lumières tamisées des boîtes de nuit, elles se déplacent avec une aisance captivante, incarnant une ambiance festive et insouciante. Leurs rires résonnent au rythme de la musique, et leurs regards pétillants attirent toutes les attentions. Dans cet univers de perdition, elles se laissent emporter par la danse et l’excitation, savourant chaque instant d’une liberté éphémère, changeant de partenaires comme on change de vêtements. Elles s’abandonnent aux plaisirs sexuels, nuit et jour, souvent avec le premier venu, surtout si celui-ci possède une certaine stabilité financière, une voiture, pour combler le tout.
Pourtant, avec le temps, un changement subtil s’opère : ces femmes, autrefois figures de la nuit, commencent à revendiquer une nouvelle identité. Elles se redéfinissent, affirmant leur désir d’être perçues non plus comme des amantes de l’éphémère, mais comme des partenaires potentielles pour une vie stable. On les voit remplir les églises, participer aux groupes de prière, trouver refuge dans la foi et mettre en avant des valeurs traditionnelles, proclamant leur souhait de ne pas céder aux plaisirs charnels avant le mariage, se présentant comme des femmes à épouser. Le monde semble oublier leur passé sombre.
Dans cette dualité, elles naviguent entre l’ombre et la lumière, cherchant à concilier leurs désirs d’hier avec les aspirations d’un avenir qu’elles souhaitent bâtir sur des fondations solides. Se sont-elles réconciliées avec leur nature, les coutumes et ce passé qui ne s’éteint jamais complètement, même dans l’abîme du temps ? Ces précieuses fumeuses de chicha et consommatrices de liqueurs en tout genre, devenues donneuses de leçons, ne sont-elles pas en réalité en train de se déguiser pour obtenir gain de cause ? À croire qu’elles veulent des hommes beaux, riches et sobres. Mort de rire !
Souffrez donc d’être seul, aussi longtemps que nécessaire, avant de trouver votre pointure. Agissez comme si votre avenir dépendait de cette relation que vous espérez construire. Un homme soucieux de son avenir ne se met pas en couple simplement parce qu’une femme lui a plu au premier regard, mais parce qu’elle est en accord avec la morale, la vertu. Les filles d’aujourd’hui sont les futures mères de nos enfants. Demandez-vous donc : quelles leçons pourront-elles transmettre à nos enfants si elles n’en ont pas à se donner à elles-mêmes ? Quelles valeurs pourront-elles transmettre alors qu’elles-mêmes semblent en manquer ? Hypocrisie, jalousie extrême, naïveté, vagabondage sexuel, mœurs légères, impolitesse notoire, orgueil stérile, autant de traits enracinés dans leur nature presque inconsciente.
Elles vous diront qu’elles n’ont eu que deux, trois ou même un seul partenaire dans leur parcours. Naïfs, vous les croirez. Mais fouillez dans leur passé, et vous en aurez horreur ! À 20, 22 ou 24 ans, certaines ont eu un nombre incalculable de partenaires, chacun laissant sa trace. Même l’Afrique n’a pas été autant « consommée » !
Aujourd’hui, tu peux prétendre ne pas aimer les femmes des shows, mais, au final, tu épouseras une bombe à retardement. À cette époque-là, Mwasi wana, okobala ?
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