Cette nuit-là

Je sais qu'il pleut du désir, d'une envie féroce et de la sensualité dans ton âme. Viens, escaladons ce mur diluvien. Allons jusqu'à empoisonner Cupidon, d’un corps houleux au parfum qui ne laisse ni choix ni doute sur la sensation voluptueuse qu’il génère.

Viens, mon petit papillon, que tes ailes servent de rayons et de ventilation dans ce moment où seule ta chaleur séduit mon âme, ce moment où je malaxe ton doux corps, d'une splendeur écrasante, à la rondeur irrésistible.

Je pouvais poser mes lèvres sur ses joues molles, ma langue sur ses cuisses molles, dans cette pièce qui nous portait vers le jardin des roses sans épines, où jasmins, marguerites et fluviola dégagent un parfum qui séduit mon âme.

Powered by Froala Editor