Compte-rendu du café littéraire tenu à Lubumbashi le 19 juillet 2025 autour de La danse du Vilain
Quand les livres deviennent des ponts, les lecteurs deviennent des bâtisseurs de conscience.

Ce samedi 19 juillet 2025 s’est tenu, au Centre d’art Waza de Lubumbashi, le tout dernier café littéraire autour de La danse du Vilain de Fiston Mwanza Mujila, fils du terroir et natif de la ville cuprifère. Organisé par la Cène Littéraire via Kalombo II, son correspondant local, cet événement s’inscrit dans la philosophie de la Cène : rendre accessible la littérature africaine et afro-descendante aux Africains.
L’ambiance était au rendez-vous avec une rencontre rassemblant environ 65 personnes, dont 50 avaient reçu gratuitement un exemplaire du roman plus de trois semaines auparavant. Ces participants sont issus de divers cercles littéraires et culturels de la ville, notamment Kiosque Littéraire, Lectures Étoilées, Club de Lecture Mudimbe, Association Les Jeunes Talents, etc.
Deux intervenants étaient à l’affiche : Abel Bukasa, écrivain bien connu à Lubumbashi et auteur de Un cœur pour deux et L’amour, j’ose en parler ; ainsi que Francis Busha, enseignant de français au secondaire. Les échanges, bien que libres, ont été guidés par Jean-Marc Ilunga et ont porté sur le thème : La danse du Vilain : l’œuvre de Mwanza Mujila, reflet d’une société en quête d’engagement et de transformation.
Après la présentation de l’activité, Crescens Mawanga a procédé à une

lecture d’extraits du livre. Les intervenants ont ensuite pris la parole avant de laisser place à un échange intellectuel animé par le modérateur. S’en sont suivies des interactions enrichissantes entre les intervenants et les participants. L’événement s’est clôturé par la remise de brevets de participation.
Il convient de noter la présence remarquée de Ramcy Kabuya, docteur en littérature et ami proche de l’auteur, en vacances à Lubumbashi, ainsi que celle de Kapanga Beya, slameur de Mbuji-Mayi et membre du comité de lecture du Prix Les Afriques, venu spécialement à Lubumbashi pour assister au café littéraire, malgré un séjour de seulement 48 heures.
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