Et maintenant, tout est mort.
Le seul jour facile, c'était hier.

Et maintenant, tout est mort.
Les rires, les fous rires,
La joie, l’amour,
C’est le soleil devenu obscur
Qui se rit de ma souffrance.
La douleur, en silence,
Renverse le cours de mes larmes.
Et la mort, douce et cruelle,
Me souffle ses mots :
« Pauvre vivant que je suis,
Rien ne me sauvera, hélas ! »
J’essaie de danser,
Mais sur quelle musique ?
Le chant des oiseaux m’est devenu silencieux,
Et celui du vent,
Incompris.
J’essaie de rire ;
Mais à quelle blague ?
Pauvre vivant que je suis,
Rien ne me sauvera, hélas !
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