Le 30 Juin

Le 30 juin, un jour où nous célébrons l'indépendance de notre pays, une journée qui rappelle l'effort, le courage, la foi d'un peuple qui a lutté pour gagner le droit de vivre libre.

Mais à ce jour, depuis l'obtention de cette indépendance, une question persiste dans nos pensées :

Sommes-nous vraiment libres ?

Le Congo est-il vraiment libre ?

Notre beau pays, si riche en minéraux qu'il attire tous les pays du monde entier, Et pourtant... Il fait partie des dix nations les plus pauvres de la terre profonde.

Est-ce une coïncidence ?

Je ne pense pas...

Le Congo est au centre de l'Afrique, mais il semble plutôt être au centre du pillage tragique.

Oui, c'est le Congo qu'on pille.

À l'Est, la guerre fait rage.

Tout le monde en parle, mais rares sont ceux qui se lèvent pour mettre fin.

Les enfants meurent.

Les femmes sont tuées, violées, massacrées.

Les hommes tombent, comme des bettes chassées, Torturés sur leurs propres terre, traités comme s'ils n'étaient rien.

Pourquoi ce silence autour de tant de douleur ? Pourquoi tant des morts ? Pourquoi cette horreur ?

Pourquoi tant de souffrances, tant de guerres ? 

N'est-elle pas à eux cette terre ?

Neufs pays nous entourent, et pourtant aucun ne semble faire un détour pour guérir ces blessures.

Et le corp...je parle ici des pays qui nous entourent semble ne rien faire pour guérir ce cœur...le Congo qui souffre. 

Et si le cœur saigne, comment le corps peut-il vivre ?

Le chaos en RDC est devenu un marché, une affaire.

L'anarchie, ce mot nous définit dans tous les sens. Alors qu'on devrait parler de richesse, de paix, de partage, de développement, de technologie, d'espoir, 

Car oui, nous avons tout pour y croire !

On dit : la RDC est le pays le plus riche en ressource...

Mais cette richesse, qui en goûte ?

Elle appartient au peuple, Et pourtant...

Le peuple n'en profite pas.

Le peuple souffre.

Nous ne pouvons plus accepter que partout ailleurs, toutes les nations soient libres sauf le Congo.

Le 30 juin n'est pas un souvenir,

C'est un cri vivant, un désir.

Nous voulons la vivre pleinement.

Nous voulons la paix à l'Est. Nous voulons que nos ressources reviennent au peuple.

Nous refusons d'être là réserve du monde.

Nous voulons du respect

De la justice.

De la dignité.

Notre beau pays, nous l'aimons.

Et aujourd'hui à haute voix, nous disons :

STOP au massacre.

STOP au pillage.

STOP au désordre.

JOHN CARSON

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