Les dieux silencieux
Quand les dieux se taisent, c’est à l’homme d’éclairer sa propre nuit.

Fameux doigt des hivers trop froids,
Du chaos sombre, sans lumière.
Morne éclat de soirs désarrois,
Quand le ciel baise la colère.
Comme un lion sous amas de ruines,
La vie s’habille de douleurs.
Où sont les dieux de l’olympe ?
Où est la douceur de nos fleurs ?
Les brebis oublient leur chemin,
L'oiseau danse au ciel de silence.
Une seule plante au chêne ancien,
Une herbe pour une forêt dense.
Où sont les dieux tant évoqués
Dans cette terre ténébreuse ?
Où est le bonheur tant prôné
Quand mon ombre fut nébuleuse ?
leo asmar
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