Quand Dieu te demandera
On ne vit qu'une seule fois et un jour !

« Le seul jour facile c’était hier. »
Puisqu’aujourd’hui,
Ma feuille, ma plume,
Mes idées, mes souvenirs,
Avec l’inspi se battent…
Pour toi, Symplice,
Frère de plume,
Compatriote et cousin ancestral,
Je cherche à coucher quelques vers,
Mais néant… Je vois et vis encore nos moments,
Nos délires, nos joies, nos ivresses, nos…
Mon cœur pleure et mes yeux saignent.
« Mais noooon ! » , notre cri magique, en mon âme,
Résonne encore.
Putain ! Pute est cette vie, oui, c’est vrai, couz.
Cher Lenfant Noir, cousin de moi, cousin de nous,
Où tu pars ; dans l’au-delà, un sombre endroit et flou aux yeux humains,
Lorsque le Maître, Dieu, te demandera :
« Eh ! Ngoy, pourquoi si tôt ? »
Dis-lui, oui, dis-lui avec toute franchise,
Que ce sont eux, oui eux, encore eux :
Ces hommes, oui, ces hommes sans cœur,
Qui vivent de la sueur et du sang des autres…
Qui ont ôté ton précieux trésor sans que tu n’atteignes ton orgasme,
En embrassant ces lèvres maquillées de roses et moroses
De cette putain de vie… puisque pute tu la considérais.
Ô très cher griot, combattant de la liberté,
Je te prie, couz, dis-lui tout ce qu’ils t’ont fait.
Ces hommes privilégiés, vivront-ils éternellement ?
Non. Mais par manque d’humanisme, ils ont, sur toi,
Tiré à balles réelles, t’ont abattu et t’ont laissé agoniser,
Seul comme un animal, te baignant dans ton sang.
Dis à Dieu,
Dis-lui que ce sont ses créatures, ces loups humanisés,
Qui ont raccourci ton parcours, éteint tes rêves et laissé couler tes projets !
Dis-lui, oui, dis-lui frère.
Que justice soit rendue pour toi.
Que punis soient-ils, si pas sur terre,
Même sous la terre ou dans les cieux !
Une chose : n’oublie pas de lui dire.
Adieu, Mwaan Mufulul !
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