Que blanchisse le soir
Il est des absences qui pèsent plus que mille présences, et des silences qui parlent plus fort que tous les mots.

Que blanchisse le soir,
je meurs d'envie de te voir,
de te toucher, de te parler,
de t'entendre enfin me parler.
Mon cœur tremble,
tout me parle de toi,
je t’imagine là,
au bout de mes pas.
Dehors, un chien aboie,
une voiture passe,
mais rien ne vient à moi.
Rien que cette heure qui s’étire,
et moi, debout, à guetter
que ce silence se brise.
Le thé refroidit, la porte reste close,
je compte les secondes qui tombent.
Je ne sais plus si c’est toi que j’attends
ou l’idée que je me suis faite
depuis quelque temps.
La nuit tombe déjà...
Je me rends compte que parfois
il est des absences
plus lourdes que mille présences.
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