L’École de la vie raconte l’odyssée de trois enfants quittant leur foyer à la recherche du sens de leur existence. Leur parcours, semé d’épreuves et de questionnements, devient une métaphore de la vie humaine, faite de candeur, de douleur, mais aussi d’espoir. À travers cette quête, l’auteur explore des thèmes profonds : le bonheur, la connaissance authentique, la richesse et surtout ce que l’humain devient lorsque la vie semble ne pas avoir un sens. Il met en lumière les rêves brisés, les espoirs vacillants et la force intérieure de ceux qui continuent à avancer, malgré les ténèbres. C'est un roman initiatique et philosophique, miroir des luttes silencieuses de chacun.
Pendant qu'il s'interrogeait encore, sa mère vint et constata une sorte de tristesse qui se laissait percevoir sous son visage.
—Ngena, ne te fais pas trop de soucis. Telle est la vie, parsemée d'embûches. Je voudrais qu'on soit chez nous, ensemble, mais c'est impossible. Car, je dois élever tes petits frères. Imagine-toi, si je prenais la décision de les laisser aussi tous petits, quel sera leur sort demain ?
—Maman, n'allez pas trop loin, je suis un homme, et donc je comprends tout ce que vous dites. Malgré tout ce qui se passe aujourd'hui, je ne peux pas accepter que je sois privilégié au moment où, mes petits frères sont dans les méandres. Ce sont mes petits frères, mon sang. Cette courte période des tourments ne peut pas me séparer de l'amour que je porte pour eux.
—Je suis fier de toi mon fils. Va chez ton père, reste là-bas, pas toute ta vie, mais juste pour un temps. Un jour viendra où, je viendrai te récupérer. Je ne veux surtout pas avoir des rapports, malgré tout ce qui peut surgir, ferme l'oeil et poursuit ton but. Tout ce qui doit te préoccuper pour le moment, ce sont les études, mon fils. Pas autre chose.
—J'ai compris maman, priez que Dieu me donne la sagesse de comprendre le but principal de la vie.
—Ne t'en fais pas. Il faut accepter seulement tout ce qui se passe, mets derrière toi tout ce qui s'est passé et enfin concentre-toi sur le présent en ayant la foi que de bonnes choses arriveront. Car, il n'y a pas de certain que le présent, et nul ne connaît ce que l'avenir lui réserve. Et sache que pour grandir et bien grandir, il doit y avoir toujours des difficultés à parcourir. Telle est la vie. Mais ne te laisse pas aller sans réussir.
Mon grand père me disait toujours : « Ma chérie, à l'école nous apprenons les leçons avant que de passer aux épreuves examine, mais dans la vie nous passons aux épreuves avant d'apprendre une leçon ».
Qu'on ne te trompe pas mon fils, le mal est d'envier la belle vie gagnée par les autres oubliant qu'eux aussi, ont dû trimer pour se débarrasser de ce moment piètre. Et c'est par là qu'il y a même la chute de nombreuses personnes.
—Merci pour ces conseils pertinents maman. Je ferai tout ce que je peux pour vous voir toujours
joyeuse. Je mettrai tous ces conseils en pratique pour témoigner ma considération.
Après ce moment, Ngena comprit encore que les épreuves sont là pour nous préparer face aux grandes responsabilités qui, parfois, peuvent surgir de nulle part. Pendant cette phase, Il est important d'user de la patience et fermer l'oeil à toute sorte d'envie et convoitise qui, lorsqu'elles s'érigent en obsession, ruinent toute une destinée.
L’Envers du Décors est un recueil de poèmes écrit avec le cœur, où l’autrice explore des thèmes forts comme l’amour de l’écriture, le besoin d’évasion, la douleur, l’identité africaine, la mort, les études et surtout la condition de la femme. À travers ses mots, elle partage ses émotions, ses combats et ses rêves, donnant une voix à celles qui sont souvent réduites au silence. Ce livre est un cri doux mais puissant, un hommage à la beauté, à la résilience et à la vérité qui se cache derrière les apparences.
MON UNIVERS
Je ne suis qu’une âme parmi tant d’autres ;
Un esprit au milieu de cette multitude.
Une voix qui abreuve son âme de mots
Parfois incertains qui la définissent.
La vie est tel un cours d’eau, telle une rivière ;
Qui, peu importe leurs sources,
Se jettent inévitablement dans les fleuves,
À leurs tours, ces derniers abreuvent les mers.
Comme la vie qui, inévitablement aboutit à la mort,
Te faire découvrir le monde à travers mes yeux, le monde dans mes mots, le monde dans me dire devient
pour moi un besoin essentiel
Pourtant jeune, mon esprit s'asphyxie en ses tréfonds
Tantôt une multitude de vies le consume ;
Tantôt, n'ayant nulle part où aller,
Plusieurs voix assaillent ses rêves
Lui parlent, font de lui leur messager
Et dans le silence elles font de mon âme leur arme
L’univers est si vaste et, les mots innombrables,
Humblement je viens te raconter mon histoire,
En un éclair d’instant tu découvriras un autre univers
Et dans un silence un chuchotement cajolera ton oreille
Cet univers inconnu pour un grand nombre,
Qui transperce les cœurs et touche la profondeur de ton âme.
Je ne me déclare pas poète, mais une âme qui dans le noir
Veut parler pour les incompris
Ce livre est une plongée intime dans les coulisses de l’existence, là où les sourires affichés laissent place aux doutes silencieux, et où les cicatrices deviennent des enseignements. Ce livre n’est ni une leçon de morale, ni un manuel de solutions toutes faites. C’est un témoignage sincère et authentique d’un parcours semé d’épreuves, d’illusions brisées, de deuils transformateurs, mais surtout de résilience. À travers des chroniques personnelles et des réflexions profondes, l’auteur nous invite à regarder la vie sans filtre, à accepter nos faiblesses et à trouver de la force là où le monde ne voit que des failles. Chaque page est une conversation ouverte avec le lecteur, une main tendue pour traverser ensemble les tempêtes et, surtout, apprendre à redéfinir le vrai succès, loin des apparences. Ce livre est une invitation à faire la paix avec soi-même, à comprendre que la beauté se cache souvent dans l’imperfection, et que chaque parcours mérite d’être honoré [...]
« Il y a un moment dans la vie où les illusions se brisent. Ce que l’on croyait solide _______nos espoirs, nos certitudes _______peut s’effondrer en un instant. Ce livre n’est pas une recette pour éviter la chute, ni une promesse que tout ira bien. Parce que la vérité, c’est que parfois, tout ne va pas bien. Et c’est justement là que se cache notre véritable force : dans la capacité à regarder cette réalité en face, sans détourner le regard, et à avancer malgré tout. Chaque cicatrice, chaque épreuve non dite, devient une leçon silencieuse qui façonne notre âme et nous pousse à redéfinir notre propre définition du succès. »
Maria Olivia est confrontée à des difficultés dans sa vie. Entre le divorce de ses parents et le remariage de son père, il y a sa mère biologique qui étant styliste modéliste, est persuadée qu'elle doit faire du mannequinat en raison de sa posture. La jeune fille est aussi contrainte de s'accommoder à vivre avec une demi-sœur dont le comportement et les valeurs sont totalement opposées aux siens, sans oublier la pression des autres élèves qui ont la manie de vouloir dominer, influencer et écraser les autres par égard du statut et rang social. Tout ce cocktail de chalenges semble perturber la jeune fille dans ses études. En dépit des événements déstabilisants, ses deux meilleurs amis sont toujours là pour l'encourager et l'aider à ne pas se laisser abattre par les situations apparentes. Malheureusement, la jeune fille ne pourra pas éviter la déception en raison du lourd secret que porte Warren, son meilleur ami depuis la maternelle...
Samedi 15h chez Warren
Comme Warren avait déjà quitté l'école, j'ai donc décidé de le suivre chez lui. C'est sa mère qui vint ouvrir la porte. Elle était tellement ravie de me voir qu'elle m'invita en 2-spi rentrer et m'installa au salon pour enfant en demandant à la femme de ménage de me servir quelque chose à boire. Celle-ci ne tarda pas à venir avec une bouteille de jus de fruit et le servit dans un grand verre. La mère de Warren était assise là sur le canapé en face de moi, me regardant avec un sourire comme si elle s'attendait à ce que je l'annonce une grande nouvelle.
Ce recueil explore et expose les maux qui rongent la société congolaise. Il se veut une interpellation, un appel à la considération des problèmes sociaux de la RDC en vue de leur éradication. II conscientise la jeunesse sur son rôle à jouer, sur ses luttes à engager pour que le Congo soit transformé. Il met un accent particulier sur notre terre, la RDC, l'unique endroit où nous pouvons planter nos rêves et crier nos joies, l'unique portion de la terre qui nous appartient vraiment.
METEORE
De l'argile,
Celui qui n'a pas de nom
Celui qui n'a pas d'âge
Celui qui n'a pas de canon
Celui qui n'a pas de visage
Forme un peuple
Pléthore d’astres lumineux échoués sur Aithiops
Humains extrais du céleste
Tentative de retranscrire
La mémoire de ce peuple météore,
Couleur or, voix ténor
Âme multicolore, esprit métaphore
Tentative de retranscrire
La mémoire de ce peuple météore,
Drapeau tricolore, danse sonore
Corps de fer, Terre de trésor
Un peuple ou des peuples
Pourparlers sous l'arbre à palabre
Parades de paroles sacrées
Le griot déclame
Les épopées que l’on célèbre
Le griot proclame
Des kilogrammes de verbes
Qui enflamment la foule
Le verbe inspire les danses
Le verbe accompagne les cris
Le verbe élance les hommes dans l'air
Jusqu'à leur descente sur l'herbe
Le griot compte, décompte, conte et raconte
Épopées
Épopées de nos aïeux
Épopées de la lignée des ...
des Mbuti
des Kongo
des Kuba
des Lunda
des Luba
des Teke
des Chokwe
des Nzari
des Bangala
des BaShi
des Hema
des Batwa
des Bembe
des Amba
des Anamongo
des Babindji
des Babinga
des Bafuliru
des Baka
des Bakwa Tshiala
des Bakwa-Dishi
des Bakwa-Mulumba
des Banda
des Bavira
des Bemba
des Boma
Des Budzas
Des Bwende
Des Efe
Des Ekonda
Des Havu
Des Holo
Des Humbu
Des Hunde
Des Hungana
Des Kamba
Des Kete
Des Komo
Des Kuku
Des Kusu
Des Lamba
Des Lega
Des Lengola
Des Lokele
Des Luluwa
Des Mamvu
Des Mangbetu
Des Mbala
Des Mondunga
Des Nande
Des Ndengese
Des Ngata
Des Ngbaka…
L'histoire se passe à Lubumbashi dans l'ambiance de la commune chaude, la commune Kamalondo. C'est là que vit maman Blandine mourante avec son unique fille Iriss. Une fois décédée, elle confie sa fille à son père qui s'est déjà remarié à une autre femme. La femme déteste Iriss et ne supporte pas qu'elle approche ses enfants. Mais un coup fatal arrive juste un mois après le décès de maman Blandine : Bernard meurt suite d'un accident de circulation. La famille accuse directement Iriss de sorcellerie. Innocente et sans défense, Iriss sera conduit chez un pasteur qui va confirmer cette sorcellerie afin de rançonner la tante paternel d'Iriss qui l'avait conduit là bas. Le pasteur va la torturer jusqu'au point de la brûler disant que c'était le feu du saint esprit. Traumatisée et blessé, elle va trouver refuge auprès d'un jeune garçon fils du bailleur où habite sa tante. Il va la soigner en lui faisant croire à un amour dérisoire. [...]
Le diable n'en avait pas fini avec Maman Blandine. Il était même prêt à l'accompagner jusqu'à la porte de sa tombe...
Le diable n'allait pas entrer avec elle dans la tombe. Non, il allait la laisser juste au seuil. C'est là qu'il allait déposer ce corps sans vie et sans aucune valeur. Le corps qui exprime des sentiments, qui jubile, qui danse, qui s'offre à d'autres corps pour aimer; ce corps qu'on chérissait, qu'on maquillait, qu'on avait vêtu, qu'on embellissait de toutes choses de valeur, ce corps allait être jeté aux oubliettes, il allait pourrir sans pour autant reconnaître tous les bienfaits que Maman Blandine avait faits pour lui.
Mais le diable n'allait pas pourrir avec ce corps, son objectif était juste de conduire ce corps à l'ignorance, la souffrance et la mort. C'est dans l'ignorance qu'avait vécu Maman Blandine, alors qu'elle habillait et maquillait ce corps pour séduire, attirer et conquérir... C'est dans la souffrance qu'elle allait mourir; une souffrance pire que l'ignorance et aussi longtemps qu'elle n'était pas arrivée à son terme, le diable allait agir encore jusqu'à la dernière des humiliations.
Un homme d'affaires nommé André Amuri, époux d'une femme nommée Antonella Diur, voulait par jalousie découvrir l'amant de sa femme. Il a trouvé un moyen surprenant : se faire passer pour mort pour tenter de découvrir l'amant de son épouse. Quelle surprise ! Antonella est vite empoisonnée par son amant. Qui est-ce ? Tant de suspects, tant de suspens vont survenir pour que Carmel Diur découvre l'assassin en la personne d'une personne inattendue : Lisa akombe.
...
Un écrivain "imposteur" dans une ville sans sexe, dans un pays en perte de vitesse, la Rumbaland. Des livres mort-nés naissent de ses entrailles dégringolées d'homme enceint depuis belle lurette, zut ! depuis belles lunettes. L'homme mène une danse. Cette danse, a-t-elle un nom ? Portera-t-elle le nom de l'homme ? Puisque la danse et lui s'appellent comme des homonymes insatisfaits de la grande tête de l'un et de l'autre : Ndombolo ! Bonne lecture ! Bonne exécution de la danse de Ndombolo, si "imposteresse" fût-elle !
Deuxième jour du treizième mois :
Assistant à la prestigieuse Université de Kinchacha, Ndombolo mariait l’aspect scientifique à celui littéraire en étant écrivain. Écrivain est le plus noble titre qu’un intellectuel puisse posséder. Quoi de plus beau ? La plume, le plumier, l’encre, sont un don de Dieu aux hommes à part, le cas de Ndombolo. Heureux qui comme ce père a un fils écrivain !
Ndombolo écrit un jour, sur sa toile chérie : « Je viens d’être nommé au prix du meilleur roman du Rassemblement des Farceurs Impolis. » Au-delà du talent littéraire, il y a des prix ; certes, un prix ne fait pas toujours un auteur, mais il lui donne une certaine crédibilité. Ce jour-là, tout le monde voulait être comme Ndombolo, le nommé.
Un bon lundi 03 septembre, l’amour tant rêvé toquât à la porte de mon cœur, il s’engouffrera vers l’intérieur. Notre début n’était que joie et fut appréciable. Quand je l’avais rencontrée, mon cœur avait vibré. Je me suis dit: j’ai trouvé la femme de ma vie; celle que je cherchais nuits et jours, en veillée des prières ou en confessions intimes avec le pasteur. Elle était si calme, belle et si jolie comme une étoile. J’avais fait de mon mieux jusqu’à ce qu’on s’était réciproquement aimé. Nous nous dirigions déjà vers le succès. Notre amour connut une prouesse hors de ses pairs et se couvrait des lauriers. Tout le monde parlait de nous, notre relation semblait être une montagne russe qui ne faisait que avancer. Pour certains, il s’agissait d’un miroir qui scintillait à l’horizon admiration et bonheur. Pour d’autres, c’était tout simplement un prince et une princesse heureux, qui se tenaient à la cime enneigée de Kilimandjaro. Malheureusement, cet amour ne durera qu’une journée.
La vraie sorcellerie c’est quand l’homme pense qu’il ne peut pas demander pardon à sa conjointe. L’orgueil stérile ! Plus défectueuse sorcellerie c’est quand il pense que le pardon fait à sa conjointe est une erreur grave de sa part et veut faire croire à ses amis, sa famille que c’est une façon de se dénigrer. N’est-il pas écrit dans la sainte Bible que celui qui veut devenir grand doit s’humilier en étant petit ? Aussi ne parait-il pas que le pardon libère l’offensé et l’offenseur ?
Je ne savais absolument rien que ce qu’elle contenait après notre engueulade n’était que la haine. En dépit de tout, je reniais toute soumission illégale des hommes : « l’orgueil stérile ». Je pouvais permettre au créateur et à ma reine mère, Seuls d’être au-dessus de ma passion pour Armhella mais jamais je ne pouvais le tenter avec une réalité, un fait de la vie ou quoi qu’est-ce ce soit. Pour elle, j’acceptais d’être débiné devant mes amis, ma famille, mes supérieurs. Mon envie de réussir était donc plus grande que ma peur d’échouer. En comptant vite fait, je m’étais rendu compte qu’elle avait mille et une probabilité d’être la mère de mes enfants.
Armhella fut ma confidente, mon amour, ma capricieuse, ma complice. Et j’étais toujours persuadé que c’est elle qui fut mon ange gardien. Elle fut l’exception de mes règles, ma pesanteur vers qui je m’attirais sans la moindre idée de ce qui pouvait m’arriver en conséquence.
Pendant qu’on se baladait au quartier Chine, j’essayais de battre le fer quand il était encore chaud. Avec une cohérence dans mon langage, je m’efforçais à faire disparaître la tempête causée la nuit précédente par l’air de ma bouche. J’en fit autant avec une diligence et une justesse qui tenait de ma sagesse. Mais [...] La promptitude avec laquelle s’agitaient ses lèvres et ses yeux, annonçaient que la tempête qui remuait fortement et à plusieurs reprises notre relation, se réveillerait facilement. Maudite tempête... ! c’est tout au plus si elle ne s’était pas insérée créant ainsi une brèche aux merveilleux moments que nous bénéficions Armhella et moi.
Je n’ai vécu qu’un bout de temps alors que je voulais une éternité. Si je le savais... ? Si c’était à refaire... ? Je boirais la mer et les poissons.
Cet ouvrage se perçoit comme un récital des savoirs qui nous permet d'exercer nos acquis académiques au profit des amoureux de la lecture des œuvres d'esprit ! C'est enfin une pierre d'édifice que nous apportons humblement à d'édifice scientifique afin d'inciter les étudiants à aspirer aux dialogues, aux débats et à la lecture, car ce sont ces derniers qui sont des meilleurs moyens de stimuler leurs connaissances.
Cet ouvrage se perçoit comme un récital des savoirs qui nous permet d'exercer nos acquis académiques au profit des amoureux de la lecture des œuvres d'esprit !
C'est enfin une pierre d'édifice que nous apportons humblement à d'édifice scientifique afin d'inciter les étudiants à aspirer aux dialogues, aux débats et à la lecture, car ce sont ces derniers qui sont des meilleurs moyens de stimuler leurs connaissances.
Ce recueil de poèmes qui bouscule, à maints endroits, les contraintes de la métrique, qui se forge son propre chemin littéraire, évoque sans fard la destinée de l'homme, qui, pour donner un sens à son être et retrouver toute sa dimension ontologique, devra, après avoir << Chanté la vie », « danser la mort ». L'auteur nous présente donc la face humaine et sociable de cette réalité << hideuse » qu'est la mort, et c'est cette réussite qui nous amène à croire que la mort est, à son tour, bien mortelle, à l'image de tout ce qui touche à la vie de l'homme. La mort n'est plus la mort, la mort est la plénitude de la vie.
LA MORT
Ponceuse venimeuse morsure, Cruelle et impitoyable créature, Censure qui encense blessures, Puissante créatrice des fractures.
Pourquoi te caches-tu si tu es forte? T'as honte de tes actes funestes?
Inexistence existante.
Forme infâme, Monstre sans âme, Désastre sans crâne.
Pensée agonisant les penseurs, Insouciante source de soucis, Méprisante cantatrice de malheur.
Tu nous imposes une ritournelle Vague, vaine et amère.
Cruauté, méchanceté: voilà tes mots.
Penser à toi ou t'oublier, une vanité.
Disparais de mes pensées.
"Le Verso de la Vie" est une histoire de quête juvenile explorant la question de la souffrance et de la misère dans un contexte de nomadisme familial. Le personnage principal parcourt, tout au long du livre, plusieurs pays et régions à la recherche du bonheur et d'un refuge, sans cesse poursuivi par l'angoisse de l'inconnu. Tout support devient matière et toute exploration se transforme en recherche de sens. Ses péripéties, entre risques de noyades, traversée en zone minière transformée par la guerre et d'autres passages aussi palpitants qu'émouvants place la vie au centre du récit et offrent au lecteur un espace de questionnement sur le sens de sa propte existence, faisant ainsi appel à la hantise commune de l'humanité : la mort.
Je suivis scrupuleusement ses instructions en y obéissant de cœur sans réserve aucune. Une dizaine de minutes plus tard, j’y étais. Je venais de battre record en étant le premier enfant de mes parents à avoir traversé une grande rivière non pas sur un pont moderne ni même à l’aide d’un bateau ou d’une pirogue, mais plutôt sur un pont en racines. Oui, sur un pont vivant. Peur aux vertus traumatisantes, préalables pour faire face à la mort. Voilà ce que j’appris. Les mythes et légendes du village racontaient que ces types de ponts furent innovés par nos ancêtres autour du dixième siècle avant notre ère. Ils apprirent à leurs descendants de génération en génération comment les fabriquer.